Fonds Michel Foucault. Notes de lecture et manuscrits. Notes de cours et de lecture. Années de formation, notes de lecture

Contient : « Théologie de la possession – Bérulle » ; « Extases, visions, délires religieux » ; « Le droit. Althusser » ; « Binswanger (textes) » ; « Binswanger (articles) » ; Sans titre (sur Pascal, Descartes, Malebranche, Biran, Bergson) ; Numérisation effectuée à partir d'un document original : NAF 28730 (38). ; Notes de cours et de lecture qui couvrent une longue période de la formation et des premières recherches de Foucault.L’inventaire de Daniel Defert fait remonter les plus anciennes de ces notes à l’entrée de Foucault en hypokhâgne à Poitiers en 1944. Sans aucun doute la boîte contient des notes prises par Foucault en tant qu’élève de l’Ecole normale et étudiant à la Sorbonne (cf. les cours de Desanti, Beaufret, Guéroult, de Gandillac …).Foucault est reçu à l’Ecole normale supérieure de Paris en 1946. Louis Althusser y est répétiteur de philosophie. Il passe sa licence de philosophie en 1948 et sa licence de psychologie en 1949, à la Sorbonne. En 1951, il est reçu à l’agrégation de philosophie et rentre comme pensionnaire à la Fondation Thiers.On peut dater plus précisément certaines fiches du début des années cinquante (voir infra les tracts utilisés comme sous-chemises et datés 1952). D’autres notes sont très vraisemblablement composées à la fin des années cinquante (voir infra le feuillet du Service d’accueil et de tourisme de la Confédération des Travailleurs Intellectuels de France remontant au séjour en Suède et les feuillets de papier en-tête de l’Institut français de Hambourg).Foucault est détaché à Uppsala, en Suède, comme lecteur et directeur de la Maison de France de 1955 à 1958. Il est ensuite à Varsovie (1958-1959), chargé de rouvrir au sein de l’université le Centre de civilisation française, et à Hambourg (1959-1960), où il dirige l’Institut français. Certaines notes de la boîte remontent vraisemblablement à ces années de travail à l’étranger, qui correspondent à l’élaboration de sa thèse d’Etat (Folie et déraison. Histoire de la folie à l’âge classique, soutenue et publiée en 1961).