نبذة مختصرة : Cette contribution propose de revenir sur ce que le courant cyberpunk, de manière relativement originale à l’époque, celle des années 1980, avait construit comme représentations d’un nouvel espace virtuel, celui du cyberspace. Derrière l’exubérance technologique, les récits et les mises en scène de ce sous-genre de la science-fiction introduisaient aussi, par l’imaginaire, des questionnements sur les évolutions de la condition humaine lorsqu’elle se retrouve de plus en plus plongée dans des environnements qui sont en dehors du monde physique habituel. Le retour sur ce corpus de textes permet ainsi de revenir aux propriétés apparentes qui tendent à rendre singulier et original l’espace qui est ouvert. Cet espace, loin d’être sans frictions, apparaissait en outre déjà comme un champ de forces. En reprenant les effets imaginés dans une dimension plus existentielle, l’article termine en précisant comment une transformation des subjectivités paraissait enclenchée avec le développement de ce nouveau type d’environnement apparemment détaché de la matérialité. ; This contribution proposes to return to what the cyberpunk movement, in a relatively original way at the time, that of the 1980s, had built as representations of a new virtual space, that of cyberspace. Behind the technological exuberance, the stories and settings of this sub-genre of science fiction also introduced, through imagination, questions about the evolution of the human condition when it finds itself increasingly immersed in environments that are outside the usual physical world. Studying this corpus of texts thus makes it possible to bring to light the apparent properties of the space that is open and to show why it looks singular and original. This space, far from being frictionless, also already appeared as a field of forces. By taking up the effects imagined in a more existential dimension, the article ends by specifying how a transformation of subjectivities seemed to be triggered by the development of this new type of environment apparently ...
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