نبذة مختصرة : Le récit est de plus en plus mobilisé dans une dimension de projet. Notre communication vise à proposer une autre lecture de logiques de séductions, souvent contredites. Nous pouvons observer que la principale critique du process de storytelling (notamment dans son affiliation au marketing territorial) serait « de communiquer et de faire adhérer à un argumentaire » (Bouvier, 2011). Nous proposons de sortir d’une vision marchande (peut-être réductrice) où le récit serait l’appât d’une offre définie en amont d’une planification urbaine. Cette intention est permise par la question de la réception et de la montée en compétences d’acteurs qui se rencontrent dans une démarche narrative inclusive. Le récit est ici compris comme un processus et non un livrable qui permet de s’extraire d’un « récit individuel ou émanant d’un cercle restreint et inter-reconnu d’acteurs qui s’estiment un droit et une légitimité à raconter le territoire » (Sgard 2008). Grâce à ce process, nous proposons d’interroger la réception des univers narratifs co-construits sous l’aune de la pédagogie. Quelle trace auprès des publics rencontrés dans le process une fois le « fait narratif » (Ameel, 2016, 2021) accomplit ? Nous posons l’hypothèse que ce cadre, le « en l’urbanisme » (Ameel, 2021), est favorable à une montée en compétences des parties prenantes et agissantes. Il peut être posé la question du relais une fois l’intrigue sur le cadre de vie dévoilée : qui devient responsable des problématiques soulevées ? Dans un premier temps, nous proposons d’interroger les vertus d’un récit que nous proposons d’intituler de proximité. Nous les illustrons dans un second temps grâce à des expériences narratives menées dans le cadre d’une thèse CIFRE en centre Bretagne. Pour ce faire, nous avons mis en œuvre une méthodologie de recherche-action, axée sur les besoins d’acteurs locaux (élus, associations, institutions…) où des apprentis en paysage sont mobilisés.
Processing Request
No Comments.