نبذة مختصرة : This article offers an approach incorporating latency into the process for evaluating long-term mortality and into its economic valuation, following a temporary impact. It is applied to the effects of COVID-19 activity restrictions, in the spring of 2020, on ambient air pollution in France. These effects are evaluated in terms of Life Years Gained (LYG) and in monetary terms for two air pollution indicators. This approach is compared to a standard estimate on the basis of difference. It gives results that are lower by a factor of 3.7 to 5.5 for LYG and, on account of the additional effect of discounting, gives an economic valuation that is lower by a factor of 4.7 to 6.9. These results show that an adapted valuation of the long‑term health benefits, then their translation into monetary terms, is essential in order to compare the long-term consequences of temporary exogenous impacts or policies.
Cet article propose une approche intégrant le temps de latence dans le processus d’évaluation de la mortalité de long terme et dans sa valorisation économique, suite à un choc transitoire. Il l’applique aux conséquences des restrictions d’activité en lien avec la Covid-19 au printemps 2020 sur la pollution de l’air ambiant en France. Ces conséquences sont évaluées en termes d’années de vie gagnées (AVG) ainsi qu’en termes monétaires pour deux indicateurs de pollution de l’air. Cette approche est comparée à une estimation standard par différence. Elle conduit à des résultats inférieurs d’un facteur 3.7 à 5.5 pour les AVG et, du fait de l’influence additionnelle de l’actualisation, à une valorisation économique inférieure d’un facteur 4.7 à 6.9. Ces résultats indiquent qu’une évaluation adaptée des bénéfices sanitaires de long terme, puis leur traduction en termes monétaires, est essentielle pour comparer les conséquences à long terme de politiques ou de chocs exogènes transitoires.
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