نبذة مختصرة : [en] BACKGROUND AND PURPOSE: Ankle muscle strength is an important criterion to consider and assess for return to play (RTP) after lateral ankle sprain (LAS). This study therefore focuses on the reported ankle muscle strength consideration for RTP by physicians and physiotherapists, both clinicians involved in RTP decisions, and how they assess it in daily practice. The primary aim is to compare reported clinical practice on ankle muscle strength evaluation between physicians and physiotherapists. Our secondary aims are: to assess the prevalence of use of qualitative versus quantitative assessment and; to determine if there are any differences in how clinicians with or without a Sports Medicine or Physiotherapy Education approach this assessment.METHODS: A survey on RTP criteria after LAS was completed by 109 physicians in a previous study. A number of 103 physiotherapists completed the same survey. A comparison between clinicians' answers was realized and additional questions on ankle muscle strength were analysed.RESULTS: Physiotherapists consider ankle strength for RTP more than physicians (p < 0.001). A large majority of physicians (93%) and physiotherapists (92%) reported assessing ankle strength manually and less than 10% use a dynamometer. Physicians and physiotherapists with Sports Medicine or Physiotherapy Education selected more quantitative assessment than those without (p < 0.001).DISCUSSION: Despite being recognized as an important criterion, ankle muscle strength is not always part of the RTP criteria after LAS in daily practice. The dynamometers are scarcely used by physicians and physiotherapists, whereas it could accurately quantify ankle strength deficits. Sports Medicine or Physiotherapy Education increases the use of quantitative ankle strength assessments by clinicians.
Contexte : La force musculaire de la cheville est un critère important à prendre en compte et à évaluer pour le retour au sport (RTS) après une entorse latérale de la cheville (ELC). Cette étude se concentre donc sur la prise en compte de la force musculaire de la cheville pour le RTS par les médecins et les kinésithérapeutes, tous deux fortement impliqués dans les décisions RTS, et sur la façon dont ils l'évaluent dans la pratique quotidienne. L'objectif principal est de (1) comparer les pratiques cliniques rapportées sur l'évaluation de la force musculaire de la cheville entre les médecins et les kinésithérapeutes. Nos objectifs secondaires sont les suivants : (2) évaluer la prévalence de l'utilisation de l'évaluation qualitative par rapport à l'évaluation quantitative, (3) de déterminer s'il existe des différences dans la façon dont les cliniciens avec ou sans formation en médecine ou kinésithérapie du sport abordent cette évaluation.Méthodes : Une enquête sur les critères RTS après ELC a été complétée par 109 médecins dans une étude précédente. Cent trois kinésithérapeutes ont répondu au même sondage. Une comparaison entre les réponses des cliniciens a été réalisée et des questions supplémentaires sur la force musculaire de la cheville ont été analysées.Résultats : Les kinésithérapeutes considèrent la force de la cheville pour le RTS plus que les médecins (p < 0,001). Une grande majorité de médecins (93 %) et de kinésithérapeutes (92 %) ont déclaré évaluer manuellement la force de la cheville alors que moins de 10 % utilisent un dynamomètre. Les médecins et les kinésithérapeutes ayant suivi une formation en médecine ou kinésithérapie du sport ont sélectionné une évaluation plus quantitative que ceux qui n'en avaient pas (p < 0,001)Conclusion : Bien qu'elle soit reconnue comme un critère important, la force musculaire de la cheville ne fait pas toujours partie des critères RTS après une ELC en pratique quotidienne. Les dynamomètres sont peu utilisés par les médecins et les kinésithérapeutes, alors qu'ils pourraient quantifier avec précision les déficits de force de la cheville. L'éducation en médecine ou kinésithérapie du sport a tendance à augmenter l'utilisation des évaluations quantitatives de la force musculaire de la cheville par les cliniciens.
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