نبذة مختصرة : This article seeks to critically analyze the economic policies implemented and the expected results in the Democratic Republic of Congo over a period of 47 years, from 1970 to 2016. Thus, Nicolas Kaldor’s magic square made it possible to assess the economic performances recorded during the period under review by identifying challenges to their inclusiveness. The research used the quantitative method mobilizing econometric tools including var cointegration modeling and the Kaldor magic square analytical approach. The following results were obtained: the economic growth of the DRC remains exclusive due to the lower level of the lower level of the average growth rate of the period compared to the required rate (i.e. 1.01% against 4.22%) to maintain or lower the unemployment rate taking into account an average growth rate of the active population of 3% and 89% of natural unemployment. Likewise, this exclusive nature of its mass precariousness, unfavorable levels of indices such as : the social inclusion index, the good governance index, the civil violence and protests, the corruption index, the poverty index, the access to basic services index, the political regime hardening index, the diversification and competitiveness index and the inequality index. And the various macroeconomic and social crises have their deep roots in political instability and armed conflicts. The application of Kaldor’s magic square to the case of the DRC revealed three sub-periods : from 1970 to 2016, economic growth remained exogenous in the sense of the model of (Solow, 1956) ; from 1970 to 1989, the congolese maacroeconomic framework was marked by stagflation in the sense of (Friedman, 1956) and (Hayek, 1935) while the sub-period from 2010 to 2016, the macroeconomic situation of the DRC recorded sluggish growth in the sense of (Fitoussi, 1996). Consequently, the congolese authorities have favored controlling inflation over other economic policy objectives through fiscal policy
Cet article cherche à analyser de manière critique les politiques économiques menées et les résultats escomptés en République Démocratique du Congo sur une période de 47 ans soit de 1970 à 2016. Ainsi, le carré magique de Nicolas Kaldor a permis d’apprécier les performances économiques enregistrées au cours de la période sous examen en identifiant les défis de leur inclusivité. La recherche a recouru à la méthode quantitative mobilisant les outils économétriques, notamment la modélisation var Cointégration et l’approche analytique du Carré magique de Kaldor. Les résultats suivants ont été dégagés : la croissance économique de la RDC reste exclusive en raison du niveau inférieur du taux de croissance moyen de la période par rapport au taux requis (soit 1,01% contre 4,22%) pour maintenir ou baisser le taux de chômage tenant compte d’un taux moyen de croissance de la population active de 3% et 89% du chômage naturel. De même, cette nature exclusive de sa croissance économique est due au caractère structurel de la précarité de masse, des niveaux défavorables des indices tels que : l’indice d’inclusion sociale, l’indice de bonne gouvernance, l’indice de violences civiles et protestations, l’indice de corruption, l’indice de pauvreté, l’indice d’accès aux services de base, l’indice de durcissement du régime politique, l’indice de diversification et compétitivité et l’indice des inégalités. Et les différentes crises macroéconomiques et sociales tirent leurs racines profondes dans l’instabilité politique et conflits armés. L’application du Carré magique de Kaldor au cas de la République Démocratique du Congo a révélé trois sous périodes : de 1970 à 2016, la croissance économique est restée exogène au sens du modèle de (Solow, 1956) ; de 1970 à 1989, le cadre macroéconomique congolais a été marqué par la stagflation au sens de (Friedman, 1956) et (Hayek, 1935) alors que la sous période de 2010 à 2016, la situation macroéconomique de la RDC a enregistré un
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