نبذة مختصرة : L’intérêt récent pour les livres de famille du Moyen Âge tardif et des débuts de l’âge moderne a été fortement stimulé par les recherches qui se sont développées dans des pays comme l’Italie, où le nombre de ces textes, surtout à Florence, est particulièrement élevé. Bien des problèmes, toutefois, qui concernent le traitement systématique de cette abondante production littéraire, restent encore ouverts. Car, sur la base de leur intention explicite ou simplement supposée, les livres de famille peuvent être distingués de la “ mémoire, c’est-à-dire des chroniques, journaux et autobiographie ”; mais on a par ailleurs observé combien il était difficile d’établir, en adoptant le “ point de vue exclusif de la famille ”, une nette séparation entre les livres de famille et la masse des écritures comptables, domestiques et autobiographiques plus connues comme “ ricordanze ”. En dépit de ces difficultés, la grande importance des livres de famille dans le domaine de l’histoire politque et sociale est incontestable. En ce sens, même un auteur florentin comme Benedetto Dei (1418-1492) — lui-même un amateur d’écrits historiographiques — se réfère aux “ chroniques ” des familles Manetti, Palmieri, Acciaiuoli, Rinuccini “ et autres gentilshommes ” florentins, gonflant leur nombre total jusqu’à parler des “ cent mille chroniques ” du peuple florentin.
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