Le Moi et l’Histoire. La littérature européenne d’Anne-Louise-Germaine de Staël

L’articolo propone una rilettura della celebre opera di Mme de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, da un punto di vista teorico letterario e morale politico, incrociando la sua lettura con l'osservazione di una nuova forma di sensibilità, esempio dell'indissolubilità tra memoria storica e autobiografica nel dialogo dell'io con la Storia di fine Settecento, fortemente perseguito da de Staël. Lungi dal tradursi in una gabbia in cui gli individui, e soprattutto le donne, si troverebbero rinchiusi, tale dialogo è al contrario il segno del fatto che l'individuo diventa se stesso solo nel confronto con la Storia, dove la sintesi tra ragione e sensibilità gli permette di passare dalla dimensione individuale a quella universale. ; L’article propose une réinterprétation du célèbre ouvrage de Mme de Staël, De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales, d’un point de vue théorique littéraire et de morale politique, en croisant sa lecture avec l’observation d’une nouvelle forme de sensibilité, exemple de l’indissolubilité entre souvenirs historiques et autobiographiques dans le dialogue du moi avec l’Histoire à la fin du XVIIIe siècle, fortement poursuivi par de Staël. Loin de se traduire par une cage dans laquelle les individus, et surtout les femmes, se trouveraient enfermés, elle est au contraire le signe du fait que l’individu ne devient lui-même que dans la confrontation avec l’Histoire, où la synthèse entre raison et sensibilité lui permet de passer de la dimension individuelle à la dimension universelle.