نبذة مختصرة : À l’heure actuelle, la ressource en eau apparait de plus en plus comme un bien à la fois précieux et rare. En effet, l’usage de la ressource assure à l’homme la satisfaction de besoins essentiels, à la base de la pyramide de Maslow, besoins physiologiques (boisson, hygiène…). Pourtant, les gestionnaires de cette ressource font état d’une ressource dégradée et d’une menace sur cet usage prioritaire. Face à ce constat, plusieurs types de solutions sont envisagés : renforcer le traitement (solution curative), chercher une autre ressource (solution palliative)… Cependant, de plus en plus, les acteurs du territoire envisagent une solution de nature préventive de manière à agir en amont de la dégradation pour préserver les milieux. Le Paiement de service environnemental (PSE) fait partie de cette approche. Il consiste à valoriser un service environnemental que l’homme est en mesure de rendre en adaptant sa gestion des territoires et ses pratiques à l’écosystème afin de protéger voire d’améliorer son fonctionnement et d’augmenter ainsi les bénéfices qui en découlent. Cette approche incitative vise à rémunérer ces pratiques dites de soutien au service écosystémique. Le concept, bien qu’innovant et porteur d’opportunités, se retrouve peu dans les territoires. Malgré l’intérêt voire l’engouement que suscite la notion, il semble que son statut encore peu clair et le cadre juridique actuel restreignent les initiatives, sans encore évoquer la difficile évaluation du service. En effet, savoir comment chiffrer le service rendu apparaît délicat et semble plus relever de la négociation que de la certitude. Mettre en place un paiement de service environnemental relève d’une démarche progressive et construite répondant aux besoins de cet outil encore émergeant : besoin technique, besoin de communication et de portage… Au final, la rémunération de service apparaît comme un outil certes encore en construction. Mais les degrés de libertés qu’il laisse peuvent laisser penser à un bel avenir.
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