Demonic Possession and Selfhood in The Comedy of Errors

Dans La comédie des erreurs, la possession démoniaque occasionne la perte de contrôle de soi et une confusion identitaire. Le moi retrouvé dans les scènes finales se situe dans l’intériorité, dans le secret de la mémoire individuelle. Dans la pièce, l’exorcisme pratiqué par le Dr Pinch s’avère en effet incapable de guérir. Ce rite rappelle la contreverse qui faisait alors rage en Angleterre à propos des questions de possession et d’exorcisme. Pour l’Eglise d’Angleterre, il s’agissait d’un rite suspect et elle fut à l’origine d’un certain nombre de pamphlets qui furent lancés contre les exorcistes. La forme d’identité que la pièce célèbre est analogue à l’intériorité que l’on trouve dans les traités protestants qui rejettent l’exorcisme. Elle se fonde sur le rejet de la théologie pratique des catholiques et des rites d’exorcisme pratiqués par les puritains.