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Corps-objet / corps-vivant dans l'art contemporain : Le jeu des taxinomies au fil des métamorphoses du corps

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  • معلومة اضافية
    • Contributors:
      Environnement, Ville, Société (EVS); École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE); Institut Mines-Télécom Paris (IMT)-Institut Mines-Télécom Paris (IMT)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML); Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon); Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS); Sylvia Girel; Fabienne Soldini
    • بيانات النشر:
      HAL CCSD
      l’Harmattan
    • الموضوع:
      2013
    • Collection:
      Université de Lyon: HAL
    • نبذة مختصرة :
      International audience ; D'après les penseurs grecs, le vivant est « rythme, pulsation, respiration, croissance, déclin, mort » 1. L'énergie, la force de vie, partagée par tous les êtres, non seulement circule, mais aussi se transmute : c'est-à-dire qu'effectivement elle se meut (au sens grec de kinesis), mais encore elle se transforme, elle est passage d'un être à un autre (au sens grec de metabolé). La métamorphose est donc mouvement, et à ce titre propriété première de ce que vit et donc, de ce qui meurt. Le corps est le lieu de cette transformation, un lieu de passage où se nouent les rapports complexes entre ce que Philippe Descola a nommé « intériorité et physicalité » 2. On dit ainsi du mort qu'il a « passé » : d'un « monde » à un autre, d'un statut à un autre, d'un état physique à un autre, d'un régime de valeur à un autre. Les artistes contemporains et plus particulièrement les artistes amérindiens dont nous étudierons les particularités dans cet article, en questionnant le rapport nature/culture, les frontières de genre et d'espèces ainsi que les taxinomies, mettent en jeu la perception du corps humain comme un corps à part dans le domaine du vivant. Ils interrogent donc dès lors son traitement et sa valence post mortem. Les questions posées sont les suivantes : le corps humain at -il un destin à part ? Est-il un corps animal, « vivant », comme les autres ? Dans l'un ou l'autre cas, comment peut-on alors le traiter, l'exposer, l'esthétiser ? Devient-il différent, change-t-il de statut quand il meurt ? Doit-il être considéré comme « sujet » ou « objet » ? 1 Laplantine F., « Le vivant et le vécu, l'expérimentation et l'expérience, la catégorie et l'énergie », Parcours anthropologiques n°3, 2003, p.3-13. 2 À partir de la distinction « corps-esprit » que l'on pourrait penser comme universelle, se construisent d'après Descola différentes ontologies, c'est-à-dire différentes manières d'organiser et de penser les rapports entre intériorités et « physicalités ». L'intériorité est ce qui donne animation et ...
    • Relation:
      hal-01993828; https://hal.science/hal-01993828; https://hal.science/hal-01993828/document; https://hal.science/hal-01993828/file/CorpsetMortGoyon.pdf
    • الدخول الالكتروني :
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      https://hal.science/hal-01993828/document
      https://hal.science/hal-01993828/file/CorpsetMortGoyon.pdf
    • Rights:
      info:eu-repo/semantics/OpenAccess
    • الرقم المعرف:
      edsbas.AF662A43