نبذة مختصرة : Certains élèves pensent posséder une mémoire visuelle, auditive ou kinesthésique plus performante pouvant favoriser leur apprentissage scolaire. Il semble que cette pensée soit encore fortement ancrée dans notre société. L’Éducation nationale utilise les différents types de mémoire (VAK), alors que certains auteurs déclarent cela comment étant un « neuromythe ». Puisque la mémoire est au cœur des apprentissages, il est intéressant de s’interroger sur la relation qui existe entre les différents types de mémoire et les résultats scolaires. Le lieu d’observation ainsi que la récolte des informations ont été réalisés au sein du Collège du Général de Gaulle, au Moule. Les données pour cette étude ont été récoltées par l’intermédiaire d’un questionnaire anonyme distribué à des effectifs allant de la classe de 6e (fin du cycle 3) jusqu’à la classe de 3e (cycle 4), soit 182 élèves. Pour la discipline de la Science de la Vie et de la Terre, nous observons un déclin des résultats scolaires en fonction du niveau. En effet, en 6e la moyenne est de 13,8 ; en 5e, nous avons une légère baisse, avec 13,4. En 4e, elle diminue encore pour passer à 12,6 et pour finir en 3e à 11. Selon nos résultats, il semblerait que le type d’entrée sensorielle (mémoire sensorielle) n’impacte pas le résultat scolaire en lui-même mais il faut considérer d’autres facteurs liés au processus de mémorisation comme l’intérêt de l’élève pour la discipline, la motivation, l’attention, la concentration ou encore la répétition. Notre conclusion est la suivante : les élèves qui travaillent dans des conditions favorables et qui reviennent régulièrement sur leurs leçons réussissent mieux que les autres. D’autre part, il n’existe pas de relation entre types de mémoire sensorielle et réussite scolaire.
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