Item request has been placed! ×
Item request cannot be made. ×
loading  Processing Request

Compte rendu sur : Mireille Berton, 'Le corps nerveux des spectateurs. Cinéma et sciences du psychisme autour de 1900', L’Age d’homme, 2015, coll. « Histoire et esthétique du cinéma », série « Travaux », 635 p., ill.

Item request has been placed! ×
Item request cannot be made. ×
loading   Processing Request
  • معلومة اضافية
    • Contributors:
      Institut d'histoire du temps présent (IHTP); Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis (UP8)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS); Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS); https://journals.openedition.org/1895/
    • بيانات النشر:
      HAL CCSD
      Association française de recherche sur l'histoire du cinéma
    • الموضوع:
      2017
    • Collection:
      Archive ouverte HAL (Hyper Article en Ligne, CCSD - Centre pour la Communication Scientifique Directe)
    • نبذة مختصرة :
      L’ouvrage vise à rendre compte des effets du cinéma sur le corps et l’âme du spectateur, en tant que machine qui associe mécanique et électricité, et émet des ondes, à une époque où le ‘nervosisme’ est lié au rythme de la vie. Le système nerveux humain est fortement sollicité lors des projections, réceptacle et émetteur d’énergie positive ou négative, et le cinéma désigne aussi des phénomènes non perçus par les sens. L’auteure passe d’une étude de cas à une autre, pour rejoindre des données générales sur le fonctionnement du corps, en parlant de somnambulisme ou de ‘photographies’ de fantômes ; exemple du film de Léonce Perret ‘Le Mystère des Roches Kador’ (1912) ; autre exemple possible : ‘Planétarium’, de Rebecca Zlotowski (2017). A partir des recherches en médecine, psychologie, sociologie, psychanalyse, anthropologie, psychiatrie, etc., l’auteure montre que le cinématographe a été très tôt l’objet de débats de la part de spécialistes de tous ordres, pédagogue, criminologue, hygiéniste, juriste, esthète, moraliste. Question de genre aussi, la femme, avec l’enfant ou le primitif, étant associée, par les tenants d’une pensée conservatrice, à la sensibilité, la nervosité. On accuse ainsi le cinéma, relevant de la culture de masse, de féminiser le pays, affaiblissant la nation d’un point de vue militaire. En outre, les salles obscures conduisent à un mélange des classes sociales et tendent à fournir une indépendance à la femme. Ce type de considération puise dans les savoirs institutionnalisés de l’époque, ceux des élites bourgeoises et du monde intellectuel, opposant l’image animée, non reconnue, et l’écrit, légitime. Le cinématographe est estimé en ce qu’il fait croire à un monde illusoire (cf. Georges Méliès) ou révèle les forces de l’imagination (cf. Jean Epstein).Cette recherche s’appuie sur écrits de spécialistes, témoignages de malades, enquêtes sur les méfaits du cinéma, courriers des lecteurs aux magazines de cinéma, photographies, dessins de presse. Il associe, sans hiérarchie, sciences médicales et ...
    • Relation:
      hal-02867971; https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02867971
    • Rights:
      http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/
    • الرقم المعرف:
      edsbas.3FEF059F