نبذة مختصرة : CHAPEAU : De nombreuses maladies affectent les populations rurales, des maladies qui touchent les forces vives de la nation qui donc ne produisent plus. Mais quel est le coût de ces maladies, le coût sur la production ? Beaucoup ont essaye de le chiffrer mais ans grand succès. C’est ce qu’explique le Dr Wango, professeur agrégé de médecine, Secrétaire Général au Ministère de la santé du Burkina Faso. Il répond aux questions de Crépin Hilaire Dadjo. DURÉE DE LA BANDE 4’50 Wango La personne atteinte de paludisme ou de gastro-entérite par exemple, elle va dans son champ, eh bien, si ça ne va pas, elle reste sous son arbre et puis elle attend. Alors comment vous pouvez estimer ça, c’est assez difficile à chiffrer autant sur le plan du rendement que sur le plan financier. Il se trouve que dans la mesure ou le travail est encore communautaire, il se trouve que ce manque à gagner là, est encore plus difficile à gagner parce que quand vous travaillez à 4 ou 5 dans un champ, si il y en a un qui est un peu souffrant, au bout d’un certain temps quand même, vous avez à peu prés un résultat que vous obtenez qui est une moyenne du travail en commun et c’est difficile quand même de voir quelle est la part de la maladie dans le déficit éventuel. En général ici c’est plutôt le déficit pluviométrique qui fait problème. Dadjo Dans les 120 milliards de Francs CFA que le Burkina Faso recherche auprès des bailleurs de fonds pour y organiser son système sanitaire, quelle est la part qui reviendrait, on va dire, à recoller le fossé sanitaire entre le milieu rural et le milieu urbain ? Wango Je vous remercie… Là encore c’est des approches, je crois, qui sont des approches classiques …Nous avons mis en place un système que nous sommes en train de développer et vous avez tous les dix kilomètres au Burkina au moins un Centre de Santé et de Promotion Sociale où vous avez du personnel, où vous avez du médicaments. Et les populations ont accès à tout cela à un prix qui n’est pas celui de Ouagadougou. Mais nous insistons sur la qualité de ...
No Comments.