نبذة مختصرة : Introduction: The worldwide incidence of congenital dislocation varies between “0,1 and 66 case per 1000 live birth’s. Screening for congenital dislocation, from the first days of life through to the acquisition of walking ability, is a major public health issue. To this end, neonatal screening includes Ortolani and Barlow manoeuvres to predict the presence of dislocation. Objective: The aim of this review is to investigate the validity and reliability of these manoeuvres in order to weigh up their effectiveness within the screening programme. Methodology: Seven studies were included using the Pubmed, Cochrane Library and Dita databases, as well as Google Scholar. Validity (sensitivity, specificity, positive and negative predictive value and positive and negative likelihood ratio) and reliability (inter- and intra-rater) were examined. The validity (sensitivity, specificity, positive and negative predictive value and positive and negative likelihood ratio) and reliability (inter- and intra-rater) criteria were examined. Results: Analysis of the judgement criteria of all the included studies led us to conclude that the sensitivity of the Ortolani and Barlow manoeuvres was moderately low (0.637) and that the specificity was low (0.535). The PPV (0.316) is low, but the NPV is very good (0.966), the LR + is strong (6.582) and the LR - is moderate (0.467). The reliability of the tests could not be objectively assessed due to lack of data. Discussion: In this condition, the most important assessment criterion is sensitivity, which is not high enough. Nevertheless, these tests, coupled with analysis of other risk factors (such as female gender, the presence of asymmetric folds or hip abduction limitation) increase the effectiveness of newborn screening for DDH. Conclusion: The use of Ortolani and Barlow manoeuvres remains justified, but does not in itself constitute a diagnosis of DDH.
Introduction : l’incidence dans le monde de la luxation congénitale varie entre « 0,1 et 6,6 cas pour 1000 naissances vivantes ». Son dépistage, dès les premiers jours de vie jusqu’à l’acquisition de la marche, est un véritable enjeu de santé publique. Pour cela, le dépistage néonatal inclut des manœuvres d’Ortolani et de Barlow pour prédire la présence de la luxation. Objectif : l’objectif de cette revue sera de rechercher la validité et la fiabilité de ces manœuvres afin de pondérer leur efficacité au sein du programme de dépistage. Méthodologie : les bases de données Pubmed, Cochrane Library et Dita ainsi que Google Scholar ont permis d’inclure sept études pour répondre à la problématique posée. Les critères de jugement concernant la validité (sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et négative et ratio de vraisemblance positif et négatif) et la fiabilité (inter et intra évaluateur) ont été examinés. Résultats : l’analyse des critères de jugement de toutes les études incluses nous permet de conclure que la sensibilité de manœuvres d’Ortolani et Barlow est modérément faible (0,637) et que la spécificité est faible (0,535). La VPP (0,316) est faible, mais la VPN est très bonne (0,966), le LR + est fort (6,582) et le LR - est modéré (0,467). La fiabilité des tests n’a pas pu être objectivée par manque de données. Discussion : Dans le cadre de cette pathologie, le critère de jugement le plus important est la sensibilité qui n’est pas assez élevée. Néanmoins, ces tests, couplés à l’analyse d’autres facteurs de risques (comme le sexe féminin, la présence de plis asymétriques ou la limitation d’abduction de hanche) augmentent l’efficacité du dépistage néonatal de DDH. Conclusion : l’utilisation des manœuvres d’Ortolani et de Barlow reste justifié, mais elle ne constitue pas à elle seule le diagnostic de la DDH.
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