Poliomyelitis in Oman: acute flaccid paralysis surveillance leading to early detection and rapid response to a type 3 outbreak.

Poliomyélite en Oman: détection précoce et réponse rapide lors d'une épidémie de poliomyélite de type 3 grâce à la surveillance de la paralysie flasque aiguë.

PARALYSIS; POLIOVIRUS; HEALTH; MEDICAL personnel; DISEASE outbreaks; VACCINATION

Countries are increasingly requesting guidance on carrying out acute flaccid paralysis (AFP) surveillance, aimed at detecting and confirming all cases of acute paralytic poliomyelitis. The experience of Oman provides many lessons in this respect. AFP surveillance in Oman was established systematically. First, an epidemiologist was assigned to coordinate surveillance, and a laboratory for performing poliovirus isolation was identified. Next, operational guidelines for AFP surveillance were developed and widely promoted among health staff. The quality of the system has been monitored for more than 3 years with selected performance indicators. From January 1990 to April 1993, 49 AFP cases were reported, corresponding to an average annual rate of 2.1 AFP cases per 100 000 children aged less than 15 years. A total of 98% of the AFP cases were investigated within 48 hours of being reported: two stool samples were obtained from 94% of the cases. Following complete investigation, nearly a third of the reported AFP cases were classified as being clinically compatible with Guillain-Barré syndrome. Four AFP cases, all reported in 1991, were confirmed to be due to wild type 3 poliovirus. Because AFP surveillance detected these cases rapidly, Oman was able to carry out outbreak control measures promptly and more than 350 000 extra doses of oral poliovirus vaccine were delivered to children under 6 years of age. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

De plus en plus, les pays demandent des conseils sur les modalités d'une surveillance de la paralysie flasque aiguë (PFA), un système de surveillance renforcée destiné à détecter et confirmer tous les cas de poliomyélite paralytique aiguë. L'expérience de l'Oman, qui a mis en place un tel système sur une période de trois ans, est riche d'enseignements. En premier lieu, un épidémiologiste en maladies transmissibles a été désigné pour coordonner le système de surveillance renforcée, et un laboratoire chargé de l'isolement des poliovirus au niveau national a été établi. Ensuite, des directives pratiques pour la surveillance de la paralysie flasque aiguë, comportant des définitions de cas, ont été préparées et présentées aux personnels de tous les niveaux du système de santé. Ces directives ont été renforcées par la diffusion large du manuel national du PEV, d'affiches sur la surveillance de la PFA et d'un bulletin trimestriel sur la surveillance des maladies transmissibles. La qualité du système a été surveillée au moyen d'indicateurs. De janvier 1990 à avril 1993, 49 cas de PFA ont été notifiés en Oman. L'incidence moyenne annuelle était de 2,1 cas pour 100 000 enfants de moins de 15 ans. Sur les 49 cas notifiés, 43 (88%) concernaient des enfants de 0 à 4 ans et 6 (12%) des enfants de 5 à 14 ans; 98% de ces cas ont été vus par un pédiatre et un épidémiologiste dans les 48 heures suivant la notification. Deux échantillons de selles ont été recueillis chez 46 (94%) des cas de PFA; les trois sujets restants avaient un diagnostic manifestement non poliomyélitique. Après investigation complète, 15 cas de PFA (31%) ont été classés comme cliniquement compatibles avec un syndrome de Guillain-Barré. Le deuxième diagnostic par ordre de fréquence, posé chez 7 sujets (14%) était une affection de type poliomyélitique, mais sans isolement de poliovirus; chez 6 de ces sujets, les symptômes ont disparu spontanément dans les 60 jours suivant le début de la maladie. Quatre cas de PFA, tous notifiés en 1991, ont été confirmés comme cas de poliomyélite due au virus sauvage de type 3. Grâce à la détection rapide de ces cas par le système de surveillance de la PFA, l'Oman a pu mettre en œuvre rapidement des mesures de lutte contre l'épidémie et délivrer plus de 350 000 doses supplémentaires de vaccin antipoliomyélitique oral aux enfants de moins de 6 ans. La plupart des pays qui ont mis en place un système de surveillance de la PFA ont mis plusieurs années avant de détecter des incidences égales ou supérieures à 1 cas pour 100 000. L'Oman a dès la première année régulièrement obtenu un taux annuel de détection de plus de 1 cas de PFA pour 100 000 enfants de moins de 15 ans. Ce résultat vient probablement de ce que le personnel de santé était déjà sensibilisé à la nécessité d'améliorer la surveillance, après l'épidémie de poliomyélite de type 1 qui a frappé l'ensemble du pays en 1988-1989.… [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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