Long-term agricultural land use affects chemical and physical properties of soils from southwest Saskatchewan.

Understanding nutrient cycling under different land uses can improve agricultural management practices. In southwestern Saskatchewan, long-term land use as annual cropland, native grassland pasture, tame (planted) crested wheatgrass grasslands, or roadsides altered soil physical and chemical properties based on the intensity and frequency of disturbance, with cropland > roadsides > tame grassland > native grassland. The majority of significant differences were detected at the soil surface (0-7.5 cm); few significant differences below 15 cm suggested that the soils were not significantly different prior to changes in land use. Bulk density was increased in cropland soils compared with native grassland, probably from compaction from farm equipment, and in tame pastures due to their past use as croplands. Croplands also had decreased carbon and organic phosphorus (P) and increased Olsen P compared with grasslands, from crop removal and fertilizer inputs. Roadsides, an important but poorly studied land use in Saskatchewan, had increased clay and Olsen P concentrations compared with native grassland. Roadsides were disturbed during road building and remained disturbed because of runoff from adjacent fields and dust from roads. These results on soil chemical and physical properties, combined with soil microbiology information, will help to improve land management and nutrient use efficiency in soils of this region. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Mieux comprendre le cycle des oligoéléments d'après la vocation des terres pourrait conduire à une meilleure gestion de l'agriculture. Dans le sud-ouest de la Saskatchewan, l'exploitation prolongée des terres pour les productions annuelles et la paissance, sous forme de prairies naturelles ou artificielles, avec la plantation d'agropyre, ou comme accotement, pour les routes, a modifié les propriétés physiques et chimiques du sol selon l'importance et la fréquence des perturbations. La gravité des répercussions varie comme suit : cultures annuelles > accotement > prairies d'agropyre > prairies naturelles. Les principaux écarts ont pour la plupart été détectés en surface (0-7,5 cm), très peu se retrouvant à plus de 15 cm de profondeur, ce qui laisse croire que les sols étaient relativement semblables avant que leur vocation change. Les productions annuelles augmentent la densité apparente du sol, comparativement aux prairies naturelles, sans doute à cause de son compactage par l'équipement agricole. Le sol y est aussi plus dense que dans les prairies d'agropyre, auparavant employées pour les cultures annuelles. Le sol servant aux productions annuelles était aussi moins riche en carbone et en phosphore (P) organique, mais contenait plus de P (dosé selon la méthode Olsen) que les prairies naturelles, une conséquence de la récolte et de la fertilisation. Les bords de route, usage des terres important mais peu étudié en Saskatchewan, contenaient plus d'argile et de P Olsen que les prairies naturelles. Le sol des accotements est perturbé lors de la construction de la chaussée et le demeure, en raison de l'eau qui ruisselle des champs adjacents ainsi que de la poussière venant de la route. Combinées à l'information sur la microbiologie du sol, ces résultats sur les propriétés physiques et chimiques du sol permettront de rehausser la gestion des terres et déboucheront sur une meilleure exploitation des oligoéléments dans les sols de la région. [Traduit par la Rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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